À propos de nous

Vous étes accueillis chaleureusement par Marwa El Gedawi, créatrice de CLÉ. Disponible et bienveillante, Marwa vous accompagne tout au long de votre parcours dans notre centre. Elle saura vous écouter et vous conseiller les services qui correspondent parfaitement à vos besoins.
Actuellement notre équipe se compose d’une orthophoniste, Caroline, et d’une psychomotricienne, Sarah. Notre équipe est à votre disposition pour informer, évaluer et diagnostiquer les enfants, adolescents ou adultes qui se trouvent en difficulté dans les apprentissages scolaires ou les activités du quotidien. Nos professionelles réalisent des bilans qui comprennent:
– le diagnostic
– les objectifs
– le plan de soins
La rééducation est proposée et accompagnée en tant que de besoin, de conseils appropriés aux patients et leur entrourage.
Nous travaillons en équipe pour offrir aux patients et à leur famille un accompagnement sur-mesure et au plus prés de leurs besoins.

Nous vous accompagnons dans le cadre de :

Le langage a deux versants, celui de la réception (qui permet de comprendre) et celui de la production (qui permet de s’exprimer).
D’un point de vue développemental, réception et production n’évoluent pas de manière synchrone car elles sont tributaires de mécanismes et de processus différents.
Le langage, dont la principale fonction est l’expression et la communication, inclut la parole, l’expression gestuelle (langage des signes) et le langage écrit.
Le développement du langage nécessite la réunion de certaines conditions physiologiques, sensorielles, perceptives, cognitives et affectives.
L’acquisition du langage doit être envisagée comme une dynamique continue, de la vie intra-utérine à l’âge adulte, se construisant dans l’interaction avec l’Autre et dans le plaisir de la communication et à partir de différents déterminants : linguistiques, sociaux et cognitifs.
Il existe toujours un décalage entre la compréhension et la production langagière (la compréhension débute vers 8-10 mois et la production cinq mois plus tard), même si la rapidité de maturation motrice, qui sous-tend la production, peut varier d’un enfant à l’autre.

Le développement psychomoteur de l’enfant désigne la maturation et l’évolution de ses compétences depuis sa naissance jusqu’à l’âge adulte, sur les plans moteur, psychologique, cognitif et social. Il dépend de facteurs génétiques et de facteurs d’interaction avec l’environnement. Bien qu’il existe une norme dans la chronologie des acquisitions psychomotrices, il ne faut pas oublier que chaque enfant se développe à son propre rythme et qu’il n’est pas toujours approprié de le comparer à ses pairs. C’est notamment le cas pour le prématuré, pour qui il convient de prendre en compte l’âge corrigé au cours des 2 premières années de vie.

Les points clés du développement psychomoteur :

● Les acquisitions motrices (coordinations, équilibre) et posturales (tonus) ;
● Les acquisitions manuelles, motricité fine (préhension puis graphisme) ;
● Les acquisitions de communication verbale et non verbale (compréhension puis expression) ;
● Les acquisitions sensorielles

D’autres paramètres sont pris en compte : l’alimentation, le sommeil ainsi que la propreté du jour et de nuit avec le contrôle sphinctérien. Mais aussi la qualité du développement intellectuel et affectif de l’enfant et ses capacités d’adaptation sociale.
Ainsi, le retard du développement psychomoteur se définit comme un décalage dans l’acquisition d’habiletés spécifiques aux âges clés.

Le trouble du déficit de l’attention se manifeste parfois avec de l’hyperactivité (TDAH) et parfois sans hyperactivité (TDA). Il s’agit d’un trouble neurodéveloppemental.

TDAH

Le TDAH se caractérise par des comportements d’agitation, d’impulsivité et d’inattention. Ces comportements impactent les capacités d’adaptation du jeune dans toutes les sphères de sa vie et surtout dans son parcours scolaire. Lorsque l’impulsivité est importante chez l’enfant, il a tendance à prendre des risques, à réagir sans réfléchir (parfois avec des gestes agressifs) et à rencontrer des difficultés au niveau de la régulation émotionnelle. On peut observer chez ces enfants :

● Une importante agitation motrice : l’enfant a du mal à rester assis, se tortille dans sa chaise, il court souvent et grimpe de façon excessive,
● Une logorrhée (parler beaucoup)
● Une impulsivité : il agit sans réfléchir, il prend des risques, donne des réponses avant même qu’on ait fini de poser la question, il interrompt les autres, il a du mal à attendre son tour,
● Une difficulté à maîtriser ses émotions : il fait des crises de colère, il gère mal sa frustration et cela affecte ses relations avec les autres,
● Le temps des devoirs est pénible, l’enfant a du mal à fournir un effort mental soutenu, à se concentrer sur ce qu’il doit faire,
● Une difficulté à organiser son matériel scolaire, à organiser ses travaux, à planifier ses tâches à accomplir, il a tendance à être brouillon,
● L’enfant a tendance à oublier ou à perdre ses effets personnels.

TDA

Le TDA se manifeste principalement par des comportements d’inattention et parfois une lenteur du traitement de l’information. Il a plutôt tendance à être dans la lune, à oublier ses effets personnels et à ne pas avoir le temps de terminer ses travaux. D’un point de vue du fonctionnement cognitif, on observe que les enfants avec un TDA peuvent rencontrer des difficultés au niveau de l’attention sélective, de l’attention soutenue ou de l’attention divisée. Ces difficultés affectent significativement le fonctionnement en classe et les capacités d’apprentissage. On peut observer chez ces enfants des difficultés à :

● Maintenir son attention sur un tâche
● Réaliser un travail dans le temps imparti
● Résister aux distractions qui l’entourent lors de l’exécution d’une tâche, comme la vue de crayons de couleur, le bruit d’une voiture qui passe ;
● Achever une tâche jusqu’à son terme ;
● Retenir les consignes qu’on lui donne ;
● Se concentrer sur une conversation ;
● Planifier et à organiser ce qu’il fait ; Et/ou une tendance à :
● Éviter les activités nécessitant un effort mental soutenu ;
● S’isoler et à adopter un comportement antisocial ;
● Avoir recourt à la violence ;
● Égarer ses affaires, avoir de fréquents oublis

Les troubles Dys ou troubles des apprentissages

Il s’agit de troubles développementaux où le processus d’acquisition est désorganisé dès les premières étapes du développement. Nous retrouvons parmi les troubles des apprentissages, la dyslexie, la dysorthographie, la dysphasie, la dyspraxie, ou encore la dyscalculie. Ces troubles sont d’origine neurologique et persistants. Il s’agit donc d’un fonctionnement non typique du cerveau, et non d’un problème d’intelligence ou de stimulation. En effet, les performances dans les autres domaines étant dans la norme, on dit souvent de ces enfants qu’ils ne font pas d’efforts ou qu’ils ne travaillent pas assez.

Dyslexie

La dyslexie correspond à un trouble de l’apprentissage du langage écrit. Les dyslexiques présentent des difficultés à lire rapidement ou sans erreur, et peuvent y associer des difficultés de compréhension en lecture. Ces enfants ont généralement une expérience de lecture réduite qui peut entraver la croissance du vocabulaire et des connaissances de base. De plus, ils présentent souvent une dysorthographie (difficultés en orthographe) associée.
On peut observer chez ces enfants :


● Une difficulté à apprendre à lire, des enfants qui n’apprécient pas la lecture parce que c’est difficile
● Une lenteur vis-à-vis de l’écrit ;
● Un manque d’attention ;
● Des difficultés de compréhension en lecture
● Une difficulté à différencier certains mots proches
● Une difficulté à gérer plusieurs tâches en même temps (lire + comprendre, élaborer + écrire) ;
● Un problème pour différencier certaines lettres (le b et le d par exemple) ou certains mots ;
● Une lecture saccadée.

Dysorthographie

La dysorthographie est une altération significative du développement des performances en orthographe, en l’absence de troubles de l’acuité visuelle,
ou liée à une scolarisation inadéquate. Les capacités à épeler oralement et à écrire correctement les mots sont toutes deux affectées. Elle est généralement associée à un déficit en lecture (dyslexie) et les difficultés persistent souvent à l’adolescence, même quand l’enfant a pu faire quelques progrès en lecture.
Cela se traduit par :

– De nombreuses fautes d’orthographe,
– L’absence fréquente de conjugaison des verbes et
– Des erreurs grammaticales,
– Des erreurs de syntaxe altérant la cohérence des phrases
– Des difficultés à transcrire les homophones « mer » et « mère », « eau » et « haut »,
– Des confusions de genre et de nombre,
– Des erreurs de lexique : « leçon » et « le sont ».

 

Dyscalculie
La dyscalculie est un trouble lié aux mathématiques. L’enfant dyscalculique est confronté à des difficultés à comprendre, utiliser, interpréter, ainsi qu’à communiquer à l’aide des chiffres. La dyscalculie est rarement isolée. Elle est fréquemment associée à une dyslexie- dysorthographie (trouble de la lecture) ou à une dyspraxie (trouble du geste et de l’orientation spatiale).
On peut observer chez ces enfants des difficultés avec/à :

● Le comptage et les calculs de base ( erreurs et lenteur)
● Les mesures, l’estimation les quantités numériques
● Les calculs mentaux et les stratégies de résolution de problèmes
● Comprendre ce que représente un chiffre
● Trier les éléments par taille
● Le dénombrement (compter des objets en les pointant un à un)
● Mémoriser les faits arithmétiques (les tables de multiplication)
● Lecture/écriture de nombres (10 025 lu « cent vingt-cinq »)


Trouble développemental de la coordination (TDC), ou dyspraxie

La dyspraxie est un trouble des apprentissages touchant la sphère motrice,
et qui perturbe le quotidien et la scolarité des enfants. Il existe plusieurs types de dyspraxie. De façon générale, il s’agit d’une difficulté au niveau de la planification et/ou de l’automatisation du geste. La dyspraxie n’est pas d’ordre musculaire mais neurologique.
L’enfant dyspraxique présente des difficultés à concevoir et/ou à organiser les gestes et/ou à les réaliser de façon harmonieuse :

▪Il est dit maladroit (tombe fréquemment, casse et se heurte souvent à des choses), lent et ses réalisations motrices et graphiques sont souvent de mauvaises qualités, informes, brouillonnes…
▪Il a besoin d’aide pour s’habiller et se laver, bien au-delà de l’âge normal et même lors des repas (il ne sait pas couper sa viande et mange « salement »).
▪Il présente un retard graphique important et durable (dysgraphie), ses dessins sont pauvres et il accède difficilement à l’écriture cursive.
▪La motricité fine est difficile : les activités manuelles, la prise du crayon est coûteuse, il a du mal à utiliser une règle, une paire de ciseaux, une gomme …
▪La motricité globale : déplacement du corps dans l’espace, attraper une balle, faire du vélo.
▪Il a du mal à s’organiser dans son travail (préparer son cartable…)

En
L’enfant dyspraxique présente des difficultés à concevoir et/ou à organiser les gestes et/ou à les réaliser de façon harmonieuse :

▪Il est dit maladroit (tombe fréquemment, casse et se heurte souvent à des choses), lent et ses réalisations motrices et graphiques sont souvent de mauvaises qualités, informes, brouillonnes…
▪Il a besoin d’aide pour s’habiller et se laver, bien au-delà de l’âge normal et même lors des repas (il ne sait pas couper sa viande et mange « salement »).
▪Il présente un retard graphique important et durable (dysgraphie), ses dessins sont pauvres et il accède difficilement à l’écriture cursive.
▪La motricité fine est difficile : les activités manuelles, la prise du crayon est coûteuse, il a du mal à utiliser une règle, une paire de ciseaux, une gomme …
▪La motricité globale : déplacement du corps dans l’espace, attraper une balle, faire du vélo.
▪Il a du mal à s’organiser dans son travail (préparer son cartable…)

En cas de dyspraxie visuo-spatiale, il éprouve des difficultés dans toutes les tâches où les composantes spatiales sont importantes comme la géométrie, la géographie, la dyscalculie spatiale ou encore la lecture (lenteur).
Les signes de dyspraxie apparaissent souvent chez les jeunes enfants, qui peuvent présenter un retard dans les acquisitions motrices telles que la position assise, le rampage, le déplacement à quatre pattes ou encore la marche. Mais le TDC est généralement diagnostiqué plus tardivement, lorsque l’enfant atteint un âge scolaire. On peut alors remarquer que l’enfant dyspraxique évite les activités manuelles comme l’écriture, le dessin, ou encore les activités physiques.

 

Dysgraphie

La dysgraphie est un trouble de l’écriture qui se traduit par un défaut d’organisation et/ou de coordination du geste graphique. Elle affecte la forme des lettres ainsi que la vitesse d’exécution. Contrairement aux autres troubles dys, la dysgraphie n’est pas d’origine neurologique. L’écriture est une activité motrice fine complexe dont la maîtrise demande plusieurs années
d’apprentissage. Chez les enfants dysgraphiques, le geste graphique est difficilement appris et automatisé et l’écriture leur demande un effort cognitif majeur. Cela peut fortement perturber les apprentissages scolaires.
Caractéristiques de la dysgraphie :

● Difficulté à former des lettres, mots ou chiffres à la main avec des caractères de taille inégale,
● Les espaces entre les lettres et/ou mots ne sont pas respectés
● Difficulté à écrire sur la ligne
● Orientation incorrecte des lettres, horizontalement ou verticalement (ex : lettres miroirs = b,d)
● Incapacité / Difficulté à se concentrer à la fois sur l’écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres
● Écriture lente
● Écriture difficilement lisible
● L’acte d’écrire est fatigant, voire douloureux
● Difficulté à tenir un crayon correctement, prise rigide
● Position assise non adaptée, visage trop près de la feuille
● Capacité restreinte à dessiner ou à colorier
● Enfants plus à l’aise à l’oral qu’à l’écrit

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